11 mars 2011
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10:43
Si je porte à mon cou
Si je porte à mon cou
Une écharpe de fleurs
Comme on porte un bijou
Orné de sept couleurs,
Une écharpe de fleurs
Sous la brise, qui joue
Orné de sept couleurs
En mèches d'acajou,
Sous la brise, qui joue
Là où mon coeur incline
En mèche d'acajou
D'ardente Amandine,
Là où mon coeur incline
Et les doigts se dénouent
D'ardente Amandine,
Ami, m'entendez-vous ?
Ami, m'entendez-vous ?
Et les doigts se dénouent
Au chant des cavatines
...
Musicalis A.C
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Autres mots - Autres couleurs
10 mars 2011
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22:54
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Textes-chansons-musique
10 mars 2011
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18:06
Poisson chantant, Joan Miro
Sur l' île Sakhaline
( Chansonnette)
Sur la grande île Sakhaline
Tous les poissons, tous les poissons
Ont une mission
Sur la grande île Sakhaline
Tous les poissons, tous les poissons
Chantent une comptine
Ils nagent, ils nagent
Ils mangent, ils mangent
De belles tartines
De beurre fondu
Et
Quand Ils sont bien repus
Ils dansent, ils dansent
Sur les pipelines
Ils rêvent, ils rêvent
Sur leur ventre tendu
de la grande île
Sakhaline
A.C
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Autres mots - Autres couleurs
9 mars 2011
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21:53
Quelle heure est-il
Quelle heure est-il
est-il étoile
étole
et tule
temps
Ton café fume dans le bol
Quel leurre est-il
est-il éther-nel
éthi- laine
éthique
et toc
Quelle heure illex
peu importe
je m'en moque
Un bateau met les voiles
A.C
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Recueil " Clairs de plume "
8 mars 2011
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13:25
L'homme qui
pro
quo
croc
coeur
de lune
Soudain
il y a culminance de la lune
elle jaillit ou chute sur l'eau qu'est le ciel; on ne sait pas très bien, tout éclate, tout devient argenté.
La lune navigue. On dirait même qu'elle en fait trop, qu'elle cherche à provoquer l'oubli de tant d'autres nuits, hostiles, infirmes, sales.
La lune, je la regarde, je la peins.
Elle est partenaire, complice, oreille, miroir dans le ciel tel un oeil. Un peu féminine...asexuée aussi, le plus souvent au-delà de l'humain. D'ailleurs elle passe d'un genre à un autre, féminin, masculin comme d'une terre à une autre. Souci d'orgueil ?
Elle est témoin du monde.
Neutre. Parfois glacée, se moquant de nos démêlés sur terre...
A.C
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Recueil " Clairs de plume "
6 mars 2011
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18:26
Pâles ombres
Pas de sirène d'incendie ce soir
mais un feu de bois et tout autour
la mélodie de deux mains
amis
battant les cartes
sous une lampe de trente watts
peut-être moins
vacillante
qui ressemble à l'orage
quand l'orage s'abat du dehors
plus que le rythme que tu appelais ta peau
plus que la voix que tu appelais ta voie
bruit de la mer
écuelle de nos songes
pâles ombres
des doutes
A.C
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Recueil " Clairs de plume "
5 mars 2011
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15:57
Se souvenir des belles choses (2002), comédie dramatique réalisée par Zabou Breitman est un film sur la mémoire , la dégénérescence de celle-ci. Nous pouvons nous battre pour oublier, nous pouvons nous battre pour nous souvenir ...
Il s'agit aussi d'une histoire d'amour et même plus, d'histoires d'amour.
Claire, une jeune femme qui présente des troubles de la mémoire, entre dans un centre pour personnes amnésiques, appelé "Aux Ecureuils". Elle rencontre Philippe dont elle tombe amoureuse.
J'ai vu ce film au cinéma et plus tard encore, et mon émotion est toujours la même.
Il est pour moi une réussite aussi bien d'un point de vue cinématographique ( plans rapprochés, lointains selon le rythme de la mémoire de la jeune femme ) que pour le sujet traité. La réalisatrice ne tombe jamais dans le misérabilisme et le thème de la maladie est toujours souligné avec justesse, poésie,... des silences, des larmes et des rires quelques fois.
Tous les acteurs connus ou moins connus sont épatants.
Un film à (re) - découvrir !
Voici deux extraits qui ne parlent pas précisément de la maladie, mais que je trouve poétiquement très beau.
A.C
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Ciném'a.c
5 mars 2011
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Images
5 mars 2011
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Textes-chansons-musique
5 mars 2011
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12:59
Peintre munichois, (période Bierdermeier), Spitzweg est célèbre par ses minuscules tableaux, où la postérité s'est plu à retrouver les images du « bon vieux temps ».
Bien que son talent de dessinateur se soit manifesté très tôt, il commença par embrasser la carrière de pharmacien. Ses études terminées, les loisirs d'une cure nécessitée par une longue maladie lui firent reprendre le crayon.
À peu près autodidacte, il se forme surtout en copiant à la Pinacothèque de Munich les tableaux de peintres hollandais.
En 1839, son tableau aujourd'hui célèbre du Pauvre poète (Nouvelle Pinacothèque, Munich) est refusé sans explications par le jury du Kunstverein, association artistique fondée une douzaine d'années auparavant afin de soutenir contre l'Académie les peintres de genre et de paysages.
Spitzweg refusera dorénavant de participer à des expositions dans sa ville. Il y mènera, même une fois la célébrité venue, l'existence tranquille d'un petit bourgeois, peignant, rimant dans le dialecte local, livrant des caricatures aux revues. Quelques voyages lui permettent cependant de faire à Prague la connaissance des peintres tchèques et d'étudier à Paris et à Londres les paysagistes anglais et les peintres de Barbizon.
( ma première rencontre avec C. Spitzweg, si j'ose m'exprimer ainsi, ne s'est pas faite dans un musée, ni dans un livre, seulement et tout simplement en découvrant un jour dans une maison en Allemagne une boîte à clefs dont la petite porte extèrieure était décorée avec une reproduction de la toile "Le facteur" et l'intérieure, avec la reproduction d'une autre toile "La lettre d'amour interceptée".
Il existe biensûr d'autres toiles de C.Spitzweg qui décrivent des scènes de vie très amusantes, telle que "Le chasseur de papillon". )
A.C
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