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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 21:53

Quelle heure est-il

 

 

Quelle heure est-il

est-il étoile

étole

et tule

temps

 

Ton café fume dans le bol

 

Quel leurre est-il

est-il éther-nel

éthi- laine

éthique

et toc

 

Quelle heure illex

peu importe

je m'en moque

 

Un bateau met les voiles

 

A.C

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 13:25

 

                                                                                                lepeintrelalune

 

 

 

 

 

L'homme qui

pro

quo


croc

coeur

de lune

 

 

 

 

 

 

Soudain

il y a culminance de la lune

elle jaillit ou chute sur l'eau qu'est le ciel; on ne sait pas très bien, tout éclate, tout devient argenté.

La lune navigue. On dirait même qu'elle en fait trop, qu'elle cherche à provoquer l'oubli de tant d'autres nuits, hostiles, infirmes, sales.

 

La lune, je la regarde, je la peins.

Elle est partenaire, complice, oreille, miroir dans le ciel tel un oeil. Un peu féminine...asexuée aussi, le plus souvent au-delà de l'humain. D'ailleurs elle passe d'un genre à un autre, féminin, masculin comme d'une terre à une autre. Souci d'orgueil ?

Elle est témoin du monde.

Neutre. Parfois glacée, se moquant de nos démêlés sur terre...

 

A.C


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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 18:26

800px-Lovis Corinth Walchensee 1920

 

 

 

 

Pâles ombres

 

Pas de sirène d'incendie ce soir

mais un feu de bois et tout autour

la mélodie de deux mains

amis

battant les cartes

sous une lampe de trente watts

peut-être moins

vacillante

qui ressemble à l'orage

quand l'orage s'abat du dehors

plus que le rythme que tu appelais ta peau

plus que la voix que tu appelais ta voie

bruit de la mer

écuelle de nos songes

pâles ombres

des doutes

 

A.C


 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 21:38

L'éphémère

s'éveille

sur le fil de soleil

 

Elle a dix mille yeux

pour voir le monde

dix mille miroirs

pour l'eau

qui court

l'arbre qui tremble

l'herbe qui vibre

la fleur qui rit

la fourmi qui monte

 

Elle a le temps

de donner quelques coups d'ailes

par-ci

par-là

 

Elle a le temps

dit-elle

mais quand le soir arrive

ses dix mille yeux s'éteignent

et elle s'endort brusquement

sur un dernier fil de lune

 

- sans avoir rien vu ?

 

 

A.C

 

 


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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 15:22

citron4 

 

 

Citron

papille on

goûte

 

 

A.C

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 21:45

Retour

 

 

Lames de vent glacé

lacèrent nos visages

 

Méli-mélo de marteaux

pique heures

 

Code au bout des doigts

une porte coulisse

une autre

 

Quelques gammes

indécises

une envolée dans l'escalier

je tire la langue

à l'ascenseur

 

Derrière l'huis

le ventre chaud

de mon enclos

 

L'horizon

à portée

de

mains

 

 

Agnès Chêne


 


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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 15:47

Je la nomme comment

 

Balayeuse d'étoiles

chuchoteuse  d'amours

entre pays de ciel et de réalités

pour dire à ton oreille

le bruit doux et feutré

hissant une voile


Vénus d'arc-en-ciel

 

Je la nomme comment

 

Enneigée de dimanches

et de semaines à venir

où des enfants rieurs

dessinent de leurs doigts

des notes de musique

posées sur des roseaux

 

Sisyphe des eaux

 

Je la nomme comment

 

Elle vous attend assise

à l'aube du rivage

elle t'envoie son sommeil

engourdi de musiques

à la lisière des vagues

 

Elle va te dire peut-être

les phrasés qui s'accumulent

et les crier au vent

 

Elle va vous dire surtout

et si tu veux venir

tu peux encore venir

même sans prévenir

elle t'attend

 

Je la nomme comment

 

 

A.C



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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 15:24

Je suis venue m'asseoir...

 

 

Je suis venue m'asseoir juste à côté de vous

derrière cette fenêtre à l'arête d'un toit

ouvert et pentu

sur la longue rue

en robe de rosée

 

Le canapé, lui, était uni dans le bleu

L'escalier accroché à nos mots silencieux

 

Je suis venue m'asseoir

au soleil des étoiles

dans sa clarté d'automne

nos genoux se touchaient

Vous, dans votre amour pesé

d'ennuis et moi

  dans mes histoires jamais racontées

 

Je vous aimais d'amour

et j'étais cette femme

que vous voyiez passer

sans vraiment  regarder

 

Vous songiez insolence

je partais ignorante

 

Je suis venue ce soir

sous le grand chapiteau

me jeter dans ses bras

se serrant contre moi

les mots de Ferré

avant les grandes marées

 

Maintenant qu'on se parle

nous pouvons nous tutoyer

 

 

 

A.C



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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 18:41

Jeu de trame

 

 

Tram tram tram

Trampoline

 

Tram tram tram

Tramage

 

Tram tram tram

Tramontane

 

Foehn en fun

 

Tram tram tram

Oué

En-cas way

Cano-way on the rue

 

As

Tram-tram

Hippopotame

 

Us(e)

 

 

 

Agnès Chêne

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 15:00

ciel d'eau

 

 

 

ô ciel

t'as mordu tes couleurs

les mâts caressent

tes oreillers de coton

 

le soleil se dore ailleurs

 

ailleurs

j'ai des bulles de limonade

dans le sang

des vers lui sans

tempêtes 

 

hors loge

je leur prends

la main

 

A.C


 


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